Sous médication XD [pv Adrian]

Roxanne entra dans l'hôpital tranquilement avec un petit sourire sur les lèvres. Elle était vêtu d'un pantalon simple brun et d'un gilet col roulé blanc avec un manteau long noir. Elle avait de simple botte qui claquaient sur le plancher pour marquer la cadence de ses pas. Donc la jeune prof allait à Ste-Mangouste pour venir chercher des médicaments pour une créature qui était malade. En fait, un sombral s'était blessé et la jeune femme n'avait pas ce qu'il fallait pour le soigner et l'infirmière de l'école aussi donc elle devait venir ici pour chercher ce dont elle avait besoin. Donc la jeune femme marchait tranquilement et regarda autour d'elle en même jusqu'au temps qu'elle arrive au comptoir de l'entré. Elle connaisait la femme qui était là. Elle avait fait quelques années d'études avec elle. Elle la regarda avec un grand sourire
-Salut Beth. Il me faudrait un remède contre les migraines et des bandages s'il-te plaît.
Celle-ci lui répondit qu'elle n'avait qu'à attendre plus loin et que quelqu'un viendrait lui porter ce dont elle avait besoin dans un moement. Ils étaient assez surchargé cette journée là mais quelqu'un viendrait tôt ou tard. Roxanne se dirigea donc vers la salle d'attente. Elle prit place sur une chaise et regarda les gens autour d'elle. En regardant la porte d'entré elle vit un de ses collègues entré. C'était Adrian Coldwin qui avait toujours sa traditionelle canne avec lui. La jeune femme lui sourit et baissa un peu la tête pour le saluer et en signe de respect. Elle détacha son manteau qui lui donnait trop chaud. Déjà qu'elle avait un simpe col roulé il ne fallait pas exagéré. L'hôpital était très bien chauffé et même que quelques fois elle trouvait qu'il y faisit un peu trop chaud.

Cela faisait 19 ans - depuis la bataille de Poudlard exactement - qu'Adrian devait consulter régulièrement un medecin pour controler sa jambe. Un mauvais sort lancé par Rodolphus Lestrange, qui croupissait désormais à Azkaban, et Adrian avait perdu l'usage normal de sa jambe. Pendant cette période de vacances, Adrian était rentré chez lui au pays de Galles, et venait de prendre le réseau de cheminées pour rejoindre l'hopital Ste Mangouste, à Londres.

Le hall de l'hopital, d'un blanc immaculé, était comme toujours encombré par malades et médecins, et certaines personnes plutôt loufoques, comme en témoignait le sorcier qui passa devant lui à cet instant, la tête coincée dans un abajour magique. Cependant, une personne plus que normal, et cela Adrian le savait puisqu'il la connaissait de réputation, se trouvait dans le hall. Il n'eut aucune peine à la reconnaitre, puisqu'il s'agissait de l'une de ses collègues de travail, à savoir Roxanne Anders. Même après un effort qui se voulait intense, Adrian ne put se rappeler quelle matière elle enseignait dans l'école, étant donné l'arrivée en masse de nouveaux professeurs. C'était déjà heureux qu'il se souvienne de leurs noms à tous.

A l'évidence, elle l'avait vu également, puisqu'elle venait de s'avancer vers lui et de le saluer d'un signe de tête. Estimant qu'en tant que sous directeur il devait au moins saluer ses confrères, il décida de faire patienter son médecin et d'engager la conversation comme il se doit.

- Miss Anders. Je suis étonné de vous retrouver ici. Vous m'avez pourtant l'air en pleine forme.

Roxanne attendait patiement dans la salle d'attente de Ste-Magouste quand elle avait vu un de ses collègues arriver. Elle lui avait fait un petit signe de tête et un petit sourire pour le saluer. Elle n'eu pasvraiment besoin de se demander longtemps ce qu'il faisait là. Du moins ce n'était qu'une idée mais celle-ci était assez probable. Il devait sûrement venir pour faire regarder sa jambe. La jeune femme s'y connaissait en santé et en soins à admisitrer, du à ses études plus ou moins longues, et elle savait que les problèmes du à des sortilèges devaient être vérifié souvent. C'était la même chose que pour les créatures magiques en fait. Donc la jeune femme se leva pour aller à la rencontre de son collègue qui venait vers elle. Elle ne le connaissait pas vraiment beaucoup, elle ne le croisait que rarement dans l'école et elle ne lui avait jamais vraiment parlé. Quelques fois en réunion pour les enseignants, mais il n'y en avait que très peu. Quand elle fut non loin de monsieur Coldwind, celui-ci se disait étonné de la trouver ici vu sa santé qui semblait idéale. La jeune femme sourit avant de répondre.
-En effet monsieur Coldwin, je suis en pleine forme, mais ce n'est pas le cas de l'un des sombrales de la forêt interdite. Le pauvre s'est blessé à une patte et ne peut plus marcher. Je n'avais pas tout ce dont j'avais besoin pour le remettre sur pied. Je suis donc venue chercher ce qui me manquait ici.
La jeune blonde ne savait pas torp quoi dire de plus. Elle connaissait très peu le directeur adjoint et ne savait pas trop à quoi s'attendre avec lui. Roxanne en avait entendue parler par ses autres collègues et Coldwind semblait être une personne de bonne nature et assez sympathique quand on le connaissait bien. Cependant, la jeune professeure avait surtout entendue des histoires à propos de lui quand il y avait eu la grande guerre contre voldemort des années plus tôt. Elle était donc très impressionné de ce qu'il avait fait et celle-ci avait un très grand respect pour ce qu'il avait fait donc pour lui.
-Et vous ? Vous-êtes ici pour votre jambe ?
Roxanne ne savait pas trop si c'était trop indiscret de le demander. Elle se doutait très bien de la réponse mais c'était simplement pour les usages. La blondinette sourit donc à son collègue un peu timidement, mais c'était de bon coeur.

[j'suis super en retard, mais ceci est ma troisième tentative de réponse... Avec les bugs de ma live box, ça ne passait jamais]

Adrian pensait que cette conversation prendrait fin immédiatement après un bonjour. Il n’avait pas une réputation d’être très sociable, et n’avait jamais croisé sa collègue ailleurs quand dans un couloir. La salle des professeurs ? Il ne la fréquentait pas beaucoup, étant le plus souvent dans son bureau ou prenant un thé en compagnie d’Aurora. Mais c’est avec une certaine surprise, dissimulée cependant, qu’il entendit Roxanne reprendre la parole. Pensant à son médecin qui l’attendait très certainement, Adrian se dit finalement qu’il pouvait bien le faire attendre.

-Heureusement pour moi je n’ai à m’occuper qu’aux affaires concernant les moldus, et à Poudlard il faut bien avouer qu’il n’y a pas grand-chose.

Après ce petit échange, Coldwind n’eut aucune peine à remarquer que sa collègue cherchait ses mots, visiblement elle ne savait plus quoi dire. Et ce qui devait démanger une bonne partie du corps enseignant finit par transparaître dans la bouche de miss Anders. Tous ou presque se demandaient comment Adrian Coldwind, insupportable ronchon et provocateur incorrigible, s’était vu affligé d’une canne et d’un boitement peu gracieux. Bon nombres de rumeurs couraient à Poudlard, dont bien évidemment celle concernant son duel contre Rodolphus Lestrange lors de la bataille de Poudlard. Cette dernière était la bonne, mais rares étaient ceux qui connaissaient l’histoire. Ignorant totalement si c’était le cas de Roxanne, il décida de ne pas cacher la vérité, à quoi bon ?

- En effet, un vilain sort un jour et me voilà condamné toute une vie à faire d’affreuses visites à un médecin douteux. Ne vous battez jamais en duel miss Anders, voyez où cela mène !

Roxanne était toujours avec son collègue dans la salle d'attente de Ste-Mangouste. Celle-ci était heureuse de voir qu'il était moins froids qu'il en avait l'air. Elle n'avait que très peu parler avec le directeur adjoint mais, au moins, elle ne s'était pas fait d'idée sur lui. En fait, elle ne se fait jamais d'idée sur personne, elle attend toujours de voir de ses propres yeux en parlant avec les gens. La jeune femme écouta attentivement ce qu'Adrian disait et elle sourit quand il eu terminé. Il était vrai qu'il n'y avait pas grand chose dans l'école à propos des moldus. La blonde, on pouvait le dire, avait beaucoup de travail de son côté mais elle aimait ça et recevait de l'aide du garde-chasse la plupart du temps.
-Il est certain que j'ai un peu plus de travail de ce côté là mais je ne m'en plaint pas. Je fais ce en quoi j'ai étudié. Je m'occupe de ses créatures comme si je les connaissais. J'ai l'ai du garde-chasse aussi c'est plus simple comme ça.
Roxanne ne savait pas si la question qu'elle venait toujuste de poser était indiscrète mais ça la démangeait depuis longtemps. Ses parents lui avait souvent parlé de la fameuse bataille qui s'était passé à Pourdlard puisqu'à l'époque, elle n'était pas en âge d'allé à Poudlard. Mais bon, en écoutant ce que disait son collègue, la jeune femme rit. Il confirmait ce qu'elle avait entendu dire et était fière de travailler avec un homme tel que lui. Très peu de gens avaient de la reconnaissance pour le travail que les gens qui était là durant cette période. Ils prenaient tout pour acquis et ça la fâchait un peu. Il pouvait toujours y avoir un fou qui voulait prendre la place qu'avait eu Voldemort des années plus tôt. Rien n'était acquis. Cependant, elle n'avait pas prit la recommendation au sérieux. S'il fallait se battre en duel pour une raison majeur, il était certain qu'elle irait. Si ça la menait à avoir une quelconque blessure, Roxanne pourrait se dire qu'au moins, elle avait fait un effort face au problème.
-Je ne battrais pas en duel pour rien mais s'il faut que je me batte pour les mêmes raisons que vous, il est certain que je vais y aller. Je ne resterais pas dans mon coin dans rien faire pendant que des élèves sont en danger ce n'est pas mon genre. Ce que vous avez fait est héroique monsieur Coldwin j'espère que vous le savez.
Peut-être que Coldwin allait trouvé qu'elle parlait sans savoir ou bien qu'elle était trop jeune pour comprendre mais ce qu'elle disait était tout à fait franc et elle espérait qu'il le voit. Beaucoup de gens pensait qu'elle était trop jeune pour comprendre beaucoup de choses, surtout quand elle parlait de la situation qui a prit fin le soir de la bataille de Poudlard, mais elle avait écouté beaucoup de récits de l'époque pas si lointaine. C'était une tournure de conversation très étrange vu l'endroit. Mais bon, elle avait beaucoup de respect pour les membres de l'ancienne ordre.

Outch ! La jeune femme n’avait pas manqué de parler de ses exploits, qui dataient un peu désormais. Adrian se sentait vieillir à chaque fois qu’une personne de moins de trente ans les mentionnaient. Cela ne le mettait pas mal à l’aise, il avait l’impression d’être un ancien combattant, et pourquoi être mal à l’aise d’une chose dont il n’avait aucune honte à retirer ? A dire vrai, il éprouvait par moment une certaine nostalgie. Pas pour la magie noire et les meurtres à répétition qui se déroulaient à l’époque, mais pour cette période où les personnes se protégeaient les unes les autres, où le sacrifice avait un sens. Aurora lui avait confié sa crainte de voir les choses recommençaient. Adrian savait que cela allait recommencer. Dans un an, deux, trente, mille, mais le monde des sorciers ne serait jamais complètement débarrassé de ses troubles, pas plus que de ceux qui les causent.

-Voilà de belles paroles, miss Anders, et je ne doute pas de votre bonne foi. Mais face au danger, personne ne sait comment il va réagir. La plupart disent qu’ils se battront, mais il y a 19 ans, rares sont ceux qui ont réagi.

Les gens pensaient qu’il était simple de choisir son camp : le bien ou le mal. Mais en temps de guerre, la majorité de la population sorcière avait gardé le silence, rangé son orgueil, et attendu que d’autres se battent pour eux. C’était le propre de l’homme, le danger les faisait constamment reculer. Comment leur en vouloir, ils sauvaient leur propre vie. Adrian se demandait parfois ce qu’aurait été sa vie si lui-même avait agit ainsi. A cette époque, il n’avait pas encore achevé ses études, et il ne ressemblait absolument pas à celui qu’il était aujourd’hui. Les frères Coldwind s’étaient mêlés au conflit, et l’avaient tous payé cher. Thimoteus avait donné sa vie, Adrian était handicapé à vie, sans parler de son effroyable caractère, et Meredith avait sombré dans une déprime qui ne la quittait plus depuis.

-Je vous souhaite de ne jamais connaître la guerre. Elle m’a détruit, et en a détruit beaucoup d’autres.

Roxanne regardait son collègue avec une certaine fierté de savoir qu'elle travaillait avec un homme comme Adrian Coldwin. Cependant, quand elle écouta ce que celui-ci lui disait, la petite étincelle qui c'était manifesté quelques instants plus tôt s'est éteinte. «Il est comme tout le monde dans le fond.» La jeune femme s'était dit que monsieur Coldwin était peut-être différent puisqu'il avait du se battre quelques années plus tôt. Mais non, il ne la prenait pas au sérieux, comme la plupart des gens d'ailleurs. Trop jeune, pas assez vécu de choses. La jeune enseignante se dit qu'un jour, les gens verraient de quoi elle était capable. Il fallait juste une occasion. «Ça va venir. Peut-être qu'il a raison...» La jeune femme baissa les yeux, à cause de la gêne. Et à cause de la même gêne, ses joues devinrent assez rouge, en fait comme le reste de son visage. Elle se sentait un peu stupide, parler de ça de cette manière n'avait pas été sa meileure idée de la semaine.
-Vous avez sûrement raison monsieur Coldwind.
La jeune femme releva la tête et le regarda pendant qu'il parlait, sans émotions sur le visage, mis à part ses joues qui commençaient à reprendre leur couleur normale. Quand son collègue parla des gens que la guerre à détruit, Roxanne ne put que penser à son grand-père qui avait été tué et à sa grand-mèe qui était inconsolable. Cette fois là, la jeune blonde regarda son collègue et parla clairement.
-Je le sais très bien monsieur Coldwind. tout le monde a été touché de près où de loin. Mon grand-pète à été tué et relever ma grand-mèem n'a pas été une mince affaire. Mais personnellement, je ne souhaite pas connaître la guerre non plus...qui le voudrait ?
La jeune enseignante regarda son collègue sans montrer d'émotions sur son visage, mais la fatigue se faisait tout de même lire facilement.

Effectivement, qui le voudrait… Malheureusement, Adrian connaissait la réponse à cette question. Si par le passé il avait croisé la route de certaines personnes que la guerre arrangeait bien, il savait qu’elles n’avaient pas changé de position aujourd’hui.

-Il y a toujours des gens à qui profitent une guerre. Chez les moldus, il y a les revendeurs d’armes, des escrocs en tout genre. Et il faut malheureusement savoir que les sorciers ne sont pas meilleurs sur ce point. Je connais encore des gens prêts à sortir de l’ombre pour se battre.

Et la prison d’Azkaban regorgeait de criminels désireux d’obtenir vengeance. Il posa un regard douloureux sur sa jambe, et le visage de Rodolphus Lestrange apparut face à lui. Il y a 19 ans, Adrian s’était promit que si le destin les faisait se rencontrer à nouveau, Rodolphus ne sortirait pas indemne. Un meurtre ? Non, Adrian avait une conscience, mais il souhaitait prendre sa vengeance contre l’homme qui avait ruiné sa vie entière. C’était là chose courante en temps de guerre, mais le professeur était alors jeune, et probablement naïf, car il pensait que les problèmes n’arrivaient qu’aux autres. C’était probablement pour cette raison qu’il s’était montré assez sceptique devant les propos de sa collègue : elle était jeune, et s’il était vraisemblable qu’elle ne manquait pas de courage, Adrian avait appris à ses dépends que cela n’était
jamais suffisant.

-Et comme le professeur Selwyn et moi le répétons souvent : nous ne sommes jamais à l’abri d’une guerre, et il est fort probable qu’un nouveau mage noir fasse son apparition. Reste à savoir quand, et si ce jour là nous serons prêts.

Le visage de Coldwind s’assombrit subitement, tandis qu’il se demandait pourquoi il avait entamé ce sujet en plein milieu d’un hall d’hôpital. Peu importe, il appréciait le fait que sa collègue s’y intéresse. Tout d’abord parce que cela changeait des ennuyeuses discussions du corps enseignant, et ensuite parce qu’elle était jeune, et qu’il était agréable pour Coldwind de voir que les sacrifices de leurs aînés étaient toujours dans les esprits.

[Désolé du retard :S]
Roxanne était toujours non loin de son collègue, monsieur Coldwind, et était en train de l'écouter attentivement. bien vite, la jeune femme se rendit compte que sa question était un peu idiote vu le sujet de conversation qu'ils avaient. Des gens avaient voulus la guerre c'était évident. C'était horrible certe, mais il fallait vivre avec cette réalité. Les gens ne sont pas tous bons et ne le seront probablement jamais. La jeune femme hochait donc la tête tout simplement en écoutant la suite du discourt de son collègue. Il devait avoir raison, il avait beaucoup plus de vécut que la plupart des gens qu'elle connaissait et il savait très bien quoi il parlait. Quand il eu terminé de parler, Roxanne médita un peu sur la question que monsieur Coldwind avait posé. Seraient-ils prêt ? Pour la jeune enseignante. ce n'était pas une question qui devait être posée, ils devaient être prêt si ça devait arriver à nouveau. La jeune femme regarda son collègue avec un petit sourire simple avant de continuer.
-Je ne crois pas que cette question devrait être posée. Nous devons être prêt à toute éventualités. Peut-être que ce n'est pas possible, je n'en sait rien, Je ne sais pas comment tout ça fonctionne, mais personellement je crois que ça devrait fonctionner de cette manière...pour la sécurité de toute le monde à l'intérieur de l'école.
La jeune femme rougit un peu en disant ça. Il était vrai qu'elle ne savait pas beaucoup comment fonctionnait la sécurité de l'école et peut-être que ce qu'elle disait était impossible. Roxanne ne voulait surtout pas s'être rendue ridicule en disant n'importe quoi.

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